marie-hélène le ny |
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photographiste |
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« J'ai
effectué mon stage de troisième au musée
du Louvre,
dans le laboratoire qui travaille sur la restauration et l'analyse
scientifique des oeuvres. J'ai découvert que la science
étaient un peu comme une enquête policière
dans laquelle des petits éléments vont permettre
de faire avancer des grandes questions. Cela a éveillé
ma curiosité et m'a donné envie de faire de la
biologie. J'ai décidé de morienter vers la
biologie humaine, en particulier sur la virologie. Les virus
ont un système qui va pirater le système cellulaire
pour pouvoir survivre. Je commence une thèse sur les arbovirus
et leur interaction avec les insectes. Les arbovirus sont des
virus comme la dengue ou la fièvre jaune, qui ont un impact
important sur la santé et qui sont transmis par les insectes.
On essaie de comprendre pourquoi le moustique qui transmet le
virus ne pas va pas développer de maladie, contrairement
à l'homme qui dans certains cas, va souffrir de pathologies
graves.
La
cellule humaine possède un noyau contenant l'ADN qui
va coder des gènes qui permettront de produire des protéines.
Ces protéines font fonctionner les cellules dans les tissus
et les organes. Cet ADN possède un intermédiaire
avant sa traduction : c'est l'Acide Ribo Nucléotidique
produit dans le noyau, qui va sortir du noyau cellulaire, aller
dans le cytoplasme et enclencher la traduction de l'ARN en protéines.
L'ARN est une séquence complémentaire de l'ADN.
Il existe des virus qui ont un génome ADN et d'autres
qui ont un génome ARN. Mieux comprendre l'immunité
de l'insecte nous permettra de développer des outils pour
restreindre l'infection de ces arbovirus, notamment ceux qui
touchent les humains. Au cours de ma thèse j'aimerais
faire du monitorat à l'université, pour transmettre
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Marine Petit Doctorante, Université Paris 6 et Institut Pasteur |
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